Posted on janvier 8, 2017
La vraie nature du miel
Un reportage du Journal Télévisé de 20h du vendredi 6 janvier 2017 sur France 2
Ce reportage confirme les infos qui ont été données le samedi 29 octobre au Congrès de Clermont-Ferrand lors de la table ronde sur le marché du miel.
Updated on janvier 14, 2017
Flyer Frelon asiatique dans l’Ain
Updated on mars 14, 2019
Chantier au rucher école de Béard
Lundi 12 décembre, 10 apiculteurs ont participé au chantier d’étanchéité du cabanon du rucher. Quelques photos:
Et un grand merci à la belle équipe du rucher du Haut Bugey qui fait vivre ce rucher.
Updated on mars 14, 2019
Présence confirmée du frelon asiatique dans l’Ain
La mauvaise nouvelle de cet automne est la découverte du frelon asiatique dans l’Ain, sur la commune de Cormaranche sur Saône.
Je vous résume cette information qui m’ a été envoyée par le vétérinaire du Gasa, Patrick Paubel.
Cette découverte fait suite à l’observation des premiers frelons autour du 19 octobre sur pommes, épluchures et prédation d’un rucher sur Cormaranche sur Saône.
Suite à ces observations des pièges ont été posés, un frelon capturé et la DDPP01 a envoyé les photos au Muséum d’Histoire Naturelle qui a confirmé l’identification.
Des des frelons piégés on été relâchés en 4 endroits différents et ont permis, d’après la direction des envols de localiser la position probable du nid. Ce nid sera découvert en haut d’un peuplier en bord de Saône après quelques heures de recherche.
Quelques photos des opérations:
Le nid a été détruit jeudi 27 octobre à la demande de la DDPP, et Patrick Paubel doit en effectuer « l’autopsie » en liaison avec le muséum.
Il ne nous reste plus qu’à le piégeage ce printemps, ce nid a été découvert et détruit tardivement, une grande partie des femelles fondatrices sont déjà dans la nature, il nous faudra impérativement freiner l’extension de cette cochonnerie.
Et même si le Haut Bugey semble loin du val de Saône, ça peut nous arriver très vite, une femelle fondatrice dans une cagette de fruits pour vite se retrouver très loin de son nid. Et si vous pensez que les hivers parfois rudes du sud du massif jurassien vont en venir à bout, ne rêvez pas, Vespa Vellutina a été signalé à 3100m d’altitude dans l’Himalaya, à Gulmarg au Kashmir.
Updated on octobre 26, 2016
Dossier sur la résilience des abeilles dans « La Recherche »
Dans son numéro d’octobre 2016, la revue « La Recherche » publie un très bon dossier de 4 articles sur la résilience des abeilles.
Pour sauver les abeilles, l’interdiction des pesticides ne suffit pas: Pour comprendre le déclin des abeilles, Yves Le Conte, directeur de recherches à l’Inra explique l’importance d’aborder ensemble toutes les agressions qu’elles subissent.
La ruche attaquée sur plusieurs fronts: Depuis 1998 on observe en Europe un syndrome d’effondrement de colonies. Les ennemis à l’origine de cette mortalité anormale sont de mieux en mieux cernés.
Contre le varroa, transmettre le gène de la résistance: Certaines populations d’abeilles ont développé une surprenante tolérance au varroa.Les chercheurs essaient de la comprendre pour mieux protéger les ruches.
Les butineuses ont du nez: Les abeilles sont capables de distinguer avec finesse de multiples odeurs. Cette capacité essentielle à l’organisation complexe de la ruche est assurée par un appareil olfactif et un encodage cérébral très efficace.
Si vous ne trouvez plus cette revue chez votre marchand de journaux, vous pouvez la commander sur ce lien: La Recherche
Updated on avril 25, 2019
Voyage en Croatie des apiculteurs de l’Ain
Dans cet article, chaque texte en bleu est un lien qui vous renvoie si vous cliquez dessus sur le site internet correspondant.
Nouveau voyage pour les apiculteurs de l’Ain, en Croatie cette fois, du 16 au 23 aout 2016. C’est 31 voyageurs qui vont se retrouver cette fois à l’aéroport Lyon Saint Exupéry, pour un vol en direction de Venise. Nous retrouvons là bas un bus affrété par l’agence Slovène Apiroutes qui a organisé nos deux précédents voyages en Slovénie. Avec le bus, nous retrouvons Jana, notre fidèle guide et amie de nos précédents voyage.
Quelques heures de bus et nous arrivons à notre hôtel en Istrie Croate, à Opatija, importante station balnéaire et mondaine de la côte Croate depuis le 19e siècle.
Le lendemain, nous sommes reçus chez le président de l’association apicole de Pazin, qui est aussi viticulteur. Visite des ruchers et des installations viticoles, dégustations de miels et de vins et beaux échanges avec les apiculteurs de l’association.
Vous trouverez les photos cette visite sur le site internet de l’association des apiculteurs de Pazin.
Nous visitons ensuite Motovun, petite ville fortifiée perchée sur une colline, visite suivie d’une halte gastronomique où nous goûtons des spécialités istriennes, jambon, vin Malvasia, toasts à la truffe.
Puis nous visitons Poreč et ses nombreuses traces du passé. Rues de pierre, ruines de temples antiques, forums et autres beaux édifices conservés des anciens temps témoignent du nombre de conquérants. La basilique euphrasienne du 6ème siècle est le monument historique et culturel le plus précieux d’Istrie, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Le lendemain, visite de Rovinj, ancienne cité vénitienne, célèbre pour sa cathédrale Sainte Euphémie.
Poursuite de la journée par la visite de Pula et ses nombreux monuments romains.
Le lendemain, départ vers Karlovac, qui a subi d’ importantes destructions pendant la guerre d’indépendance, nous voyons encore des traces de cette guerre sur de nombreuses façades.
L’industrie la plus connue de Karlovac est sa brasserie Karlovačka Pivovara d.d., qui produit la bière « Karlovačko Pivo ».
Nous allons rencontrer Mr Lovro Krnič qui pratique une apiculture bio, et sa famille.
Vous trouverez d’autres photos de cette visite sur le facebook de MR Krnič.
Accueil très chaleureux par Mr Krnič et sa famille, dégustation de miels et d’hydromel, et surtout les merveilleux petits gâteaux au miel de Mme Krnič, elle nous a donné la recette, un grand merci à eux.
Nous partons ensuite vers la région des lacs de Plitvice, où nous allons rencontrer un groupe d’apiculteurs passionnants.
Nous visitons d’abord un camion rucher de 48 colonies. Contrairement aux Slovènes qui travaillent avec des ruches AZ, qui s’ouvrent par l’arrière, les apiculteurs Croates travaillent avec des ruches Langstroth, qui s’ouvrent par dessus. Ça doit être plus compliqué à travailler, avec plus de manutention, il faut sortir les corps supérieurs pour visiter les corps inférieurs, comme avec nos ruches Dadant, sauf qu’un corps Langstroth plein de miel doit peser un certain poids.
Ils travaillent sur trois corps pour maitriser l’essaimage, le corps inférieur avec la reine en ponte, une grille à reine dessus, le 2eme corps pour le miel et dans le 3eme corps (avec une sortie pour les abeilles) ils installent les cadres de couvain operculé prélevés dans le corps du bas. Les jeunes abeilles naissent en haut, et les cadres vides sont sont redescendus dans le corps inférieur. La reine a donc toujours de la place pour pondre, et si les abeilles étirent des cellules pour essaimer, c’est dans le corps supérieur. L’entrée supérieure est alors fermée, les abeilles pour sortir doivent redescendre vers le bas de la ruche où elles se trouvent en contact avec les phéromones royales, ce qui bloque la fièvre d’essaimage. Et si une reine nait quand même dans le corps du haut, elle sera bloquée en haut par la grille à reines. En Slovénie, les apiculteurs travaillent aussi sur trois corps pour bloquer l’essaimage, mais nous ne savions pas comment ça fonctionnait. A essayer avec des ruches Dadant.
Nous partons ensuite sur un autre rucher à quelques centaines de mètres, où sont élevées des reines.
Les reines ne sont pas élevées avec greffage de larves de 1 jour comme font beaucoup d’entre nous, mais à partir d’œufs de 1 jours, en utilisant le système Jenter. La reine est encagée, et est donc obligée de pondre dans des cupules amovibles du système Jenter. Les cupules pondues sont prélevées le lendemain et introduites directement en ruche d’élevage. Les larves sont donc nourries dés leur naissance avec de la gelée royale fraiche et surtout qui correspond à leur age. Quand nous greffons, nous posons la larve sur une goutte de gelée royale du commerce qui n’a que peu de chance de correspondre à l’age de la larve.
Et surtout, la ruche d’élevage est sur-nourrie, il y avait sur les cadres un pain de candi, et le nourrisseur était plein de sirop protéiné. Pour obtenir des belles reines, les abeilles ne doivent en aucun cas manquer de nourriture. En période de disette, la qualité de la gelée royale produite pour nourrir la reine diminue, et joue sur la qualité des œufs, puis ensuite sur la nourriture des larves.
Un ingénieux système de pesage des ruches, un pèse personne mécanique est installé dans le support de ruche et un jeu de miroir permet de contrôler l’évolution du poids de la ruche.
Une belle journée, qui s’est continuée le soir à l’ hôtel où nous a rejoint l’apiculteur éleveur de reines pour répondre à nos nombreuses questions.Quelles belles leçons d’apiculture!
Le lendemain visite du parc national des lacs de Plitvice , site exceptionnel protégé par l’UNESCO.
Nous continuons ensuite vers Zadar, la plus grande ville de Dalmatie. Le cœur historique de Zadar est construit sur une presqu’ile rectangulaire. La ville possède de nombreux sites romains, l’église Saint Donat. La seconde guerre mondiale a défiguré la ville par les 54 bombardements alliés en 1943 et 1944. La ville perd la plupart de ses magnifiques bâtiments austro-hongrois du XIXe siècle mais la majorité de ses édifices plus anciens sont épargnés par les bombes.
Retour à notre hôtel à Zadar. Le lendemain,nous partons visiter les salines de Nin, où nous rejoint un apiculteur, Mr Krste Bukvič, qui passera 2 jours avec nous.
Nous partons ensuite vers l’ ancienne ville royale de Nin que nous fera visiter Mme Dejanovič, directrice de l’ office du tourisme de Nin.
L’ église de la Sainte-Croix date du IXe siècle, première période chrétienne des Croates. L’église est la seule structure sacrée dans Nin qui soit restée intacte depuis sa construction.On l’appelle populairement « la cathédrale la plus petite du monde » (Pendant la période des dirigeants croates, c’était la chapelle de la cour du prince. L’édifice a été construit sur les vestiges de maisons antiques (Ier – VIe siècle) visibles encore aujourd’hui et entouré de tombes médiévales.
Ensuite Mr Bukvič nous présentera l’apiculture dalmate et les plantes mellifères de la région.
Ensuite nous nous retrouverons au restaurant où nous dégusterons les hors d’œuvres traditionnels dalmates, généreusement offerts par l’ office de tourisme de Nin ( Ninski šokol, préparé à partir de colliers de porc séchés arrosés de vin rouge de Benkovac, jambon cru dalmate (pršut), fromage traditionnels).
Le lendemain, départ pour le parc national des iles Kornati, que nous devons rejoindre en bateau pour une visite et voir des ruches. Les ruches sont transportées en bateau sur les iles pour récolter sur des floraisons spécifiques, entre autres la sauge méditerranéenne, (salvia fruticosa)
Malheureusement, arrivé au port, un vent violent (la bura) souffle , interdisant toute sortie en mer.
Comme le repas du pêcheur était prévu en mer, c’est sur le bateau que nous allons déjeuner, mais à quai, au grand soulagement de certains d’ailleurs.
Sur le chemin du retour, quelques belles vues sur l’adriatique et les iles Cornati.
Nous nous arrêtons sur la route pour écouter les explications de Mr Bukvič sur la flore méditerranéenne.
Retour à L’hôtel en avance pour profiter de la piscine et de la plage, et demain, retour vers la France.
Encore un beau voyage, de belles rencontres, de belles leçons d’apiculture. Merci à tous ceux qui nous ont accueillis pour leur gentillesse et leur disponibilité, merci à Jasna Vogrin de l’agence Apiroute qui nous a préparé ce beau voyage, merci à notre guide Jana et à son mari Boris qui nous a rejoint le dernier jour, et merci aux deux chauffeurs de bus qui nous ont conduits sans encombre sur les routes Croates.
Updated on mai 28, 2017
« Des abeilles à Béard »
Une vidéo d’Alice Bomboy sur les activités de notre rucher école d’élevage de reines.
Updated on avril 25, 2019
Journée portes ouvertes au rucher d’élevage de reines de Béard
Belle journée portes ouvertes ce samedi 3 septembre, environ 120 visiteurs, le beau temps, des abeilles accueillantes, et des apiculteurs passionnés.
L’annonce de la portes ouverte dans Le Progrès du 1/09/2016:
Quelques photos des visiteurs:
L’article du Progrès du 06/09/2016:
Et encore un grand merci à ceux qui nous ont aidé à monter ce rucher, à tous les animateurs qui l’ont fait fonctionner sans compter leur temps, et aussi aux habitants du quartier de Saint Germain de Béard qui ont du supporter nos nombreux passages avec beaucoup de gentillesse.
Updated on mai 28, 2017
Le rucher d’élevage de reines dans le bulletin municipal de Béard-Geovreissiat
Updated on avril 25, 2019
Le rucher école d’élevage de reines de Béard en photos
Le logo de la section, merci à Clément, à Marc et à Gérard pour leur investissement artistique et techniqueVisite des ruches pour détruire les cellules royales
Visites des ruchettes à remérer
Recherche de la reine, la première née au rucher
Ah la voilà, déjà en train de pondre, dans le cercle rouge
Marquage en blanc, couleur 2016
Retour au travail, prête pour pondre 2000 œufs par jour
Une belle reine de 2015 avec sa cour de jeunes abeilles
Dans la ruche éleveuse, contrôle des greffages de la séance précédente
10 larves acceptées sur 13, sur chacune des barrettes, pas mal
Deux ruchettes qui ont été remérées avec leur calendrier d’élevage
Le disque central du calendrier pivote autour de la punaise jaune, et en faisant coïncider le jour du greffage avec une larve d’un jour avec la date du mois, ça nous donne tous les renseignements sur l’évolution de la reine sans déranger la colonie.
Et si vous voulez venir changer vos reines ou apprendre à changer vos reines avec nous, vous trouverez tous les renseignement sur l’article suivant.