Vous trouverez ici un nouveau projet de voyage pour les apiculteurs de l’Ain, en aout 2016.Je vous propose cette année la visite de la Croatie, autre pays de l’abeille Carnica.
Le voyage sera organisé comme les deux précédents par l’agence Slovène ApiRoutes.
Vous trouverez sur ce lien la proposition de voyage par Apiroutes: Proposition de voyage en Croatie 2016
Bien entendu, cette proposition n’est qu’une première ébauche, à affiner. Je pense qu’il faudrait rajouter en milieu de séjour un passage dans une station thermale.
Contrairement aux deux premiers voyages, les trajets aller retours se feront en avion et non en bus, reste à définir le point de départ, Lyon, Genève ou peut être Dole. Le prix du vol n’est pas compris dans le prix proposé.
Pour la date, ça serait la première quinzaine d’aout.
Si vous êtes intéressés, merci de me contacter par mail: bomboy.yves@gmail.com
N’hésitez pas à faire des propositions de modifications, rien n’est définitif dans la proposition d’Apiroutes.
Rappel : le même amendement est soumis au vote citoyen sur la plateforme Parlement et Citoyens. C’est pour le moment l’amendement le plus plébiscité de la plateforme ! Merci à vous de le relayer largement dans vos réseaux et auprès de vos adhérents pour que les sénateurs ne puissent ignorer ce soutien populaire(marche à suivre pour voter dans le lien ci-dessous) projet de loi pour la reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages
Un argumentaire sous forme de Vrai-Faux, visant à convaincre les sénateurs du caractère indispensable et urgent de cette interdiction et à contrer les arguments des opposants au texte, à télécharger ici:Argumentaire Vrai Faux
Donc en résumé, l’UNAF vous invite à voter et relayer l’amendement de la plateforme Parlement et Citoyens.
Merci à tous pour votre mobilisation. Anne Furet Chargée de projet « Environnement de l’Abeille » Union Nationale de l’Apiculture Française 26, rue des Tournelles – 75004 Paris
Pierre Broussard, adhérent du rucher du Haut Bugey, veut créer à Ruffieu un rucher collectif.
Pierre à exposé son idée aux habitants du village. En dessous un article du Progrès du 26 novembre.
Pierre recherche des essaims d’abeilles pour démarrer le rucher ce printemps. Si vous avez des colonies à vendre, vous pouvez le contacter au N° 04 79 81 46 44.
Tout apiculteur est tenu de déclarer chaque année les ruches dont il est propriétaire ou détenteur, en précisant notamment leur nombre et leurs emplacements (article 33 de la loi 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement et article 11 de l’arrêté du 11 août 1980 relatif au dispositif sanitaire de lutte contre les maladies des abeilles).
La Commission européenne a décidé d’harmoniser les périodes de recueil des déclarations de ruches dans l’ensemble des États membres de l’Union Européenne à compter de 2016 (règlement délégué 2015/1366 de la commission du 11 mai 2015 et règlement d’exécution 2015/1368 de la commission du 6 août 2015). Afin de répondre à cette nouvelle réglementation européenne, la Direction générale de l’alimentation a défini une nouvelle période de déclaration obligatoire: dès 2016, les déclarations réalisées au titre de l’année n le seront entre le 1erseptembre et le 31 décembre de l’année n.
Il est essentiel pour la filière apicole de se conformer à ces nouvelles dispositions européennes. Elles permettent :
L’obtention d’aides européennes dans le cadre du plan apicole européen (PAE) ; l’enveloppe communautaire est distribuée à chacun des États membres au prorata du nombre de ruches (3,575 millions d’euros en 2014/2015) ;
La gestion sanitaire du cheptel apiaire français ; la connaissance de l’emplacement des ruchers est d’autant plus importante que la menace d’introduction d’Aethina tumida en France suite à son arrivée en Italie en septembre 2014 persiste (un nouveau foyer à été découvert le 16 septembre 2015 dans ce pays).
Les déclarations 2015 sont closes depuis le 31 octobre 2015.
A compter du 1er septembre 2016, un site de télédéclaration rénové sera mis en place.
Pour les apiculteurs devant présenter un récépissé de déclaration de ruches actualisé avant le 1er septembre 2016 (ex : aides FranceAgriMer, aides à l’installation, mesures agro-environnementales et climatique, …), dans l’attente de la réouverture de Télérucher, il est possible de réaliser une déclaration par le formulaire CERFA 13995 de déclaration de détention et d’emplacement de ruches.
Le document rempli, est à envoyer par mail à l’adresse : telerucher.dgal@agriculture.gouv.fr ou par courrier à l’adresse : DGAL-Déclaration de ruches, 251 rue de Vaugirard, 75732 Paris cedex 15. Un récépissé de déclaration de ruches est délivré en retour par mail de préférence ou par courrier.
A Thoirette dans le Jura, le 24 décembre 2015 les abeilles récoltent déjà du pollen sur les noisetiers. Quand j’ai débuté l’apiculture en 1981, les premières pelotes étaient récoltées sur les noisetiers fin février ou début mars. Le réchauffement climatique?
Cet hiver, à l’occasion d’un séjour en Thaïlande, nous avons découvert d’autres abeilles, une autre apiculture.
Nous nous sommes rendus au nord ouest de la Thaïlande, dans la région de Mae Hong Son, proche de la frontière avec la Birmanie. Très montagneuse, c’est la province la moins densément peuplée du pays (20 habitants au km²).
Arrivée à l’aéroport de Mae Hong Son, dans le hall un énorme bloc en béton rempli de sable, et un panneau indiquant « Clear Gun ». C’est pour demander aux passagers de décharger leurs armes à feu avant de monter dans les avions. Ça doit être le vigipirate du coin. Étonnant.
Arrivée de nuit à Mae Hong Son, avec ses temples au bord du lac.
Le lendemain première rencontre avec les abeilles asiatiques, Apis Dorsata.
Les abeilles géantes (Apis dorsata) sont des abeilles migratrices qui vivent dans le sous-continent indien. Elles peuvent avoir un comportement agressif. Elles produisent du miel, mais ne sont pas domestiquées.
Leurs nids sont principalement construits dans des endroits exposés loin du sol, sur des branches d’arbres et sous les surplombs des falaises, et parfois sur des bâtiments. Apis dorsata, qui n’a jamais été domestiquée, est une abeille défensive car elle n’utilise pas de cavités fermées pour la nidification. Chaque colonie se compose d’un seul rayon vertical (parfois de près d’un mètre carré) suspendu au-dessus, et le rayon est généralement couvert par une masse dense d’abeilles en plusieurs couches. Lorsqu’elles sont dérangées, les ouvrières peuvent présenter un comportement défensif connu sous le nom de « ondulation de défense ». Les abeilles de la couche externe, ramènent leur abdomen à 90 degrés vers le haut et les secouent de façon synchronisée. Ceci peut s’accompagner d’un frottement des ailes. Le signal est transmis aux ouvrières proches qui adoptent également cette posture et créent ainsi un effet visible et sonore d’« ondulation » sur la face du rayon, de manière presque identique à une vague de spectateurs dans un stade bondé.
Ces abeilles sont tropicales et dans la plupart des endroits, elles migrent de façon saisonnière. Certaines données récentes indiquent que les abeilles reviennent nidifier sur le même site, même si la plupart sinon la totalité des ouvrières d’origine peut être remplacée lors du processus. Le mécanisme de rétention de la mémoire demeure incompris. En dépit de sa nature agressive, cette espèce est traditionnellement utilisée comme source de miel et de cire d’abeille par les peuples autochtones dans une pratique connue sous le nom de chasse au miel. (source wikipédia)
Nous allons partir en forêt avec un guide local, Chan qui va nous faire découvrir d’autres espèces d’abeilles sauvages. En route nous nous arrêtons pour regarder de nombreux rayons d’Apis Dorsata dans une falaise. Ces nids sont vides, les abeilles ne sont pas encore rentrées de leur migration.
Puis en forêt, Chan va nous montrer les échelles fixées au tronc des arbres et qui vont servir aux chasseurs de miel pour faire leur récolte. Certaines montent à plusieurs dizaines de mètres.
Décidément, nos ruches Dadant sont quand même bien pratiques, je ne me vois pas monter à 30m de haut sur des échelles pareilles pour récupérer quelques kilos de miel défendu par des milliers d’abeilles en furie!!
Chan va ensuite nous montrer des nids d’abeilles sans dard, qui vivent dans des arbres creux et protègent l’entrée de leur nid avec un curieux tube fait de cire et de propolis. Ces abeilles produisent un miel parfois récolté. Elles appartiennent probablement au genre Trigona, mais si un spécialiste pouvait me confirmer l’espèce….
Et une vidéo montrant le départ des butineuses au travail.
Passionnante visite en forêt avec Chan, qui connaît parfaitement la région, sa faune et sa flore. A l’occasion d’un voyage en Thaïlande, n’hésitez pas à faire un trek avec lui, vous ne le regretterez pas. Contacts sur le lien suivant:
Ensuite, visite du village de Ban Rak Thai, sur la frontière avec la Birmanie. Ce village est peuplée par une ethnie originaire de Chine, et qui cultive du thé dans les montagnes environnantes. Nous trouvons dans les commerce du « wild honey », miel d’Apis Dorsata ramassé dans les montagnes des environs par des chasseurs de miel.
Retour plus au sud, à Chiang May où nous allons visiter la Supha Bee Farm. C’est une très grosse exploitation qui travaille avec des Apis Mellifera, la même abeille que nous. Malheureusement, ce n’est pas la saison apicole, et l’apiculteur a pris des vacances. On nous laisse quand même visiter l’exploitation.
Et pour terminer, une belle leçon d’apiculture en vidéo: voyant que je m’approchais très près des ruches, une dame travaillant dans l’entreprise est venue nous demander si nous étions apiculteurs et si nous voulions voir ouvrir une ruche. Un monsieur qui jardinait à posé ses outils, et sans enfumer, sans protection a ouvert une ruche et a sorti les cadres pour nous montrer la reine qui rentrait de son vol de fécondation, l’ endophallus du dernier mâle l’ayant fécondée encore attaché à l’abdomen. Je crois que nous avons encore une belle marge de progression dans nos élevages de reines avant d’atteindre une pareille douceure avec nos abeilles.
Après le beau voyage en Slovénie de l’été 2012, c’est cette fois à 36 que les apiculteurs de l’Ain se sont retrouvés à Bourg en Bresse au matin du 7 aout pour retourner visiter ce beau pays.
Après une dizaine d’heures de bus, nous avons passé la frontière, et deux heures plus tard nous sommes arrivés à notre hôtel à Bled.
Le lendemain, nous partons visiter le Centre de développement de l’apiculture de la Haute Carniole, à Lesce, où nous sommes reçus par Mr Brane Kozinc, un éleveur de reines réputé de la région. Ce centre d’apiculture est une très belle réalisation avec une miellerie collective, une installation de gaufrage de la cire, salle de conférence et boutique apicole. Mr Kozinc nous a montré le fonctionnement de la machine à gaufrer, qui peut transformer des lots de cire à partir d’un poids de 20kg
L’après midi, nous nous visiterons la petite ville de Radovjlica, sa fabrique artisanale de pain d’épices et son musée de l’apiculture, célèbre pour ses anciens frontons peints qui décoraient les ruches Slovènes
Le samedi 17 janvier, de 14h à 18h, à l’occasion de l’assemblée générale de GDSA du Rhône, Yves Le Conte, Directeur de recherche à l’ INRA (Montfavet/Avignon) donnera une conférence à l’École nationale vétérinaire, 1 avenue Bourgelat, 69280 Marcy l’Étoile.
Des abeilles résistantes aux maladies et au varroa?
Sélection des lignées et stratégies d’alimentation.
La communication chimique.
La communication vibratoire chez les abeilles, applications pour la prévision des essaimages.
Entrée GRATUITE, faites passez le mot à vos collègues ou à votre famille.
A 16h30 Assemblée Générale du GDSA69
Perspectives.
Point sur Aethina tumida.
GDSA69, 46 rue du 8 mai 1945, 69360 Solaize. Président Jean RIONDET
Et le samedi 24 janvier, de 16h à 18h30, au même endroit,Campus Vétérinaire VetAgro Sup, 1 avenue Bourgelat, 69280 Marcy l’Étoile, conférence de Jos Guth, organisée par le syndicat d’apiculture du Rhone. Entrée libre
Jos Guth, apiculteur professionnel luxembourgeois renommé, est l’un des meilleurs éleveurs de reines d’Europe pour la la sélection et la multiplication des abeilles.
Programme:
Soutien de la thermorégulation dans la colonie.
L’abeille hygiénique.
L’abeille VSH.
Proposition d’une autre stratégie vis à vis de varroa.
Production professionnelle d’essaims.
Essaimage exagéré.
Limitation des pertes hivernales.
L’abeille VSH (varroa sensitive hygienic), une abeille d’avenir ….
Jos Guth travaille avec son ami Paul Jungels sur des lignées d’abeilles VSH, dont les abeilles détectent les varroas fertiles sous les opercules, et évacuent les larves et nymphes d’abeilles infectées sans s’occuper des varroas non reproducteurs. Ceci crée dans la ruche un équilibre qui permet aux colonies de survivre sans traitement.
Nous sommes attendus nombreux, Jos Guth, conférencier hors pair, à l’habitude lors de ses interventions de remplir les plus grandes salles d’apiculteurs attentifs et enthousiastes …